A l’instar de la Tunisie qui a pris des mesures pour soutenir
ses entreprises, on apprend que ‘’le gouvernement marocain s’est engagé à aider
les secteurs touchés par la crise financière internationale, avec en toile de
fond le textile et l’automobile, des secteurs stratégiques pour l’élan
industriel du pays’’. Ce sont les ministères de l’Industrie, du Commerce et de
l’Emploi qui seraient à l’origine de cet engagement gouvernemental.
Si pour l’heure ni la nature de l’aide ni sa portée n’ont été spécifiées, les
observateurs pensent que cela porterait essentiellement sur des abattements
fiscaux afin ‘’d’alléger l’incidence de la crise financière internationale sur
les secteurs en question’’.
D’ores et déjà, des statistiques officielles font état d’une baisse de
commandes du secteur textile d’environ 10% et de 5% pour les constructeurs et
les équipementiers automobiles.
C’est ainsi qu’un fonds spécial de 60 millions de dollars), dont 30 millions
au titre de 2009, a été mis en place par le Royaume chérifien pour la promotion
des exportations marocaines.
Comme en Tunisie, le Maroc s’attend à une baisse de son PIB comprise entre 1
et 1,5 point (qui totalise tout de même plus de 70 milliards de dollars) à cause
de la crise, mais les autorités estiment à 5 ou 5,5% la croissance du PIB. Ce
qui, a priori n’est pas négligeable au moment où beaucoup de pays s’attendent à
une croissance nulle voire nébative de leur économie.
