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L’un des quatre comités chargés du
rapport final de la Conférence nationale sur l’emploi, nommé ‘’Entreprise,
développement, emploi’’, a implicitement posé les ‘’conditions’’ du secteur
privé pour qu’il puisse être capable de créer des emplois en nombre.
Avant de passer à ces ‘’conditions’’,
il faut d’abord citer que ce comité a tenu à signifier qu’il y avait un
consensus de fait de la part de ses membres autour des points suivants :
– Faiblesse du volume de l’entreprise
– Faiblesse de son encadrement
– Concurrence déloyale
– Commerce parallèle
– Non-équité fiscale/Fraude fiscale.
Et voici les recommandations, ou les
‘’conditions’’ si vous voulez :
– Revoir les incitations fiscales (les lier à la valeur ajoutée)
– Réviser les charges sociales (à moduler selon les secteurs et les cas)
-Lier les encouragements à la création d’emplois
-Favoriser le financement des entreprises qui démontrent de bons indicateurs
sociaux
-Revoir notre conception des sociétés locales et exportatrices
-Soigner le climat des affaires (la législation, les infrastructures, les
organismes de soutien…)
-Favoriser les secteurs prometteurs (agriculture bio, TIC, Santé…)
-Faire ‘’revivre’’ le secteur agricole, en commençant par lancer des études
sérieuses sur le sujet
-Mesures audacieuses pour les domaines de haute qualité
-Révision de la législation des marchés publics
-Incitation des entreprises publiques à l’externalisation
-Création de projets ‘’structurants’’ (de grands projets, en fait)
-Une nouvelle formulation de l’intervention de l’Etat
-Coter les meilleures entreprises publiques en Bourse
-Créer, en urgence, des projets nouveaux dans les industries mécaniques et
électriques
-Formuler, également en urgence, des programmes de formation sur la vie en
entreprise.
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