Tunisie – France : Un don de près de 2 millions d’euros pour l’enseignement universitaire tunisien

Par : Tallel

Signature de la convention “Appui à la professionnalisation de
l’enseignement supérieur et à l’insertion professionnelle”

 


Un projet relevant du Fonds de solidarité prioritaire

Le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) est un instrument du
ministère français des Affaires étrangères. Il a pour vocation de financer
par dons l’appui apporté aux pays de la zone de solidarité prioritaire en
matière de développement institutionnel, social, culturel et de recherche.

 

Ce projet fait suite à plusieurs programmes FSP développés dans le
cadre de la coopération franco-tunisienne, tels le projet accompagnant le
développement des Instituts supérieurs des études technologiques (ISET)
ou les projets de rénovation de l’enseignement du français dans
l’enseignement secondaire et dans l’enseignement supérieur.

 


Objectif du projet 

Il s’agit de développer la “mission d’insertion professionnelle”
dans les universités par des partenariats dynamiques et structurés entre les
universitaires et les branches professionnelles.

 

L’idée est née de la concertation entre les ministres français et
tunisien de l’Enseignement supérieur qui a mis en évidence le besoin de
renforcer la coopération universitaire sous la forme d’un projet portant sur
la professionnalisation de l’enseignement supérieur, dans le cadre de la
réforme LMD. Le projet sera mis en œuvre dès le mois de septembre.

 

signature-fsp1.jpgSignature

La convention relative à l’exécution de ce projet a été signée le
21 juillet 2008 par l’Ambassadeur de France, M. Serge DEGALLAIX et le
Directeur général pour l’Europe au Ministère des Affaires étrangères, M.
Mohamed LESSIR.

 


Composantes du projet

Le projet, doté d’un budget de 1 800 000 € pour 3 ans, s’adresse à
l’ensemble du système universitaire tunisien. Il sera animé par un chef de
projet français placé au sein du ministère tunisien de l’Enseignement
supérieur et un chef de projet tunisien, conformément au principe des
projets FSP.

 

Il vise à placer les secteurs concernés (le monde de l’université,
le monde de l’entreprise et le monde des observatoires) dans un
apprentissage de la co-construction développant la confiance et conduisant à
la production de formations reconnues, grâce à de nouvelles pratiques :

– implanter des outils et des indicateurs de pilotage du système
universitaire tunisien,

– créer la démarche de co-construction des formations entre
professionnels et universitaires,

– accompagner les enseignants et les responsables d’entreprises,

– renforcer le recours à l’alternance et à l’apprentissage dans les
méthodes pédagogiques,

– développer l’innovation pédagogique,

– mettre en place les éléments d’une démarche qualité de la
professionnalisation.

 

Les acteurs du projet se sont déjà engagés dans une phase
préparatoire très active.

 

– Les professionnels de l’UTICA et du MEDEF,

– les observatoires universitaires, en lien avec le Bureau tunisien
des études de la planification et de la prospective (BEPP), l’Office
national de l’emploi et des qualifications (ONEQ), le centre français
d’études et de recherches sur l’emploi et les qualifications (CEREQ) et les
observatoires des universités françaises,

– les porteurs universitaires et co-porteurs professionnels des
projets de formation vers l’insertion professionnelle,

se sont rencontrés plusieurs fois afin de construire des bases
solides.

 

Le projet prévoit des indicateurs de résultat. Le
principal indicateur sera l’accroissement du taux d’insertion
professionnelle mesuré pour chaque formation professionnalisante, avec des
méthodes prises en charge dans la durée par les acteurs de terrain et les
observatoires (ministères de l’Emploi et de l’Enseignement supérieur).
Un autre concernera la mise en œuvre de l’alternance et de l’apprentissage
dans l’enseignement supérieur.  

 

(Communiqué ambassade de France)