L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises : Guide de bonnes pratiques de gouvernance.


Par Imed Eddine Boulaâba

La Cellule des Jeunes
Membres-IACE a organisé, avec l’appui du CIPE (Center For International
Private Entreprise), un colloque, le 25 Juin 2008 à la Maison de
l’entreprise, pour débattre des bonnes pratiques en gestion, mettre en
exergue la relation organique entre l’art de la gouvernance et l’esprit de
la compétitivité tout en évoquant l’urgence, pour les décideurs économiques
tunisiens, de s’arrimer, autant que faire se peut, à la culture du reporting,
de la transparence et de la communication afin de placer le site Tunisie
dans un cadre attractif dans le circuit international de la finance
mondiale.

 

Monsieur Slim Zarrouk,
Président de la CJM-IACE, après avoir souhaité la bienvenue aux convives, a
présenté le Guide de bonnes pratiques en gouvernance de l’entreprise, un
livre, a-t-il dit, fruit de la collaboration des adhérents de la Cellule des
Jeunes Membres, des représentants du Ministère des Finances, de la Banque
centrale, du Conseil du Marché Financier et de l’Association Tunisienne des
Auditeurs Internes qui, conscients de l’ampleur des enjeux de la mise à
niveau du tissu industriel du pays, ont entrepris d’élaborer, à l’intention
des chefs d’entreprises désireux de se hisser au niveau requis, une
codification ensemble de normes relevant des standards internationaux- à
même de les éclairer sur les meilleurs moyens de coller, renchérit notre
interlocuteur, aux impératifs de la compétitivité et de la profitabilité.

 

C’est Monsieur Hédi
Dilani, Président de l’U.T.I.C.A, qui a ouvert le bal des interrogations,
des suggestions et des problématiques liées à l’indispensable survie de
l’entreprise tunisienne dans un contexte de concurrence accrue, du
développement des économies souterraines et du rythme infernal des
législations en cours, véritable maquis, précise le patron des patrons, pour
la jeune génération des hommes d’affaires dont le souci majeur est de
s’incruster, sans perte de temps, dans un système de production
institutionnalisé, certes, mais dépourvu d’opacité, lisible et véritable
levier pour l’entreprise.