Le mulet et le tourisme local

Par : Autres

Le mulet et le tourisme local

Arrivé à la fin de votre article
sur le mulet tunisien je suis comme on dit resté sur ma faim. En effet
j’aurais aimé qu’à ce propos, vous touchiez un mot sur le contraste que nous
vivons actuellement entre la prétendue prolifération des poissons de
diverses espèces sur nos côtes et l’augmentation parallèle des prix du
poisson sur nos marchés. Jeune marié, il y a plus de trente ans j’étais payé
82 dinars par la fonction publique et je pouvais me permettre loup,
daurades, et autres soles etc. rien qu’avant hier alors que maintenant mes
revenus sont de près de cinquante fois ceux d’antan, j’ai dû hésiter à plus
d’une reprise à consentir de payer 2 dinars la sardine te 9 dinars le
pageot.

 

Le smigard, voire le
fonctionnaire moyen ou même le cadre de l’administration u de l’entreprise
publique et même privée n’osent même plus penser à acheter du poisson. Si je
comprends bien les analyses que je lis à gauche te à droite cette situation
provient de deux facteurs: l’augmentation de la demande d’une part et
l’augmentation du volume des exportations d’autre part. Je n’hésiterai
presque pas à en ajouter une troisième : une certaine manière de réguler la
production par les producteurs pour maintenir les prix élevés. Je crois que
pour le poisson comme pour le tourisme, le consommateur tunisien est utilisé
comme moyen de régulation. C’est lui qui pour la même prestation ou le même
produit paye plus cher pour rendre possible une autre forme de bradage comme
celle du produit touristique vendu à trois sous à l’exportation et à prix
d’or pour le consommateur “domestique”.

 

A.C

 


Réaction à l’article :
L’éloge du mulet tunisien

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