| 
    Dans quelques jours se tiendra la première édition des Journées tunisiennesde l’Internet, organisée par le chapitre tunisien de l’Internet Society avec
 le support officiel du Centre de calcul El Khawarizmi et de l’ATI avec un
 programme qui semble trop ambitieux pour voir totalement le jour.
 
      
Jugez plutôt ; ces Journées ont un agenda hors du commun avec le desseind’accroître la sensibilisation, la connaissance et l’appréciation de
 l’Internet afin d’encourager son utilisation à des fins positives, de se
 proposer comme une occasion promotionnelle pour les organismes petits et
 grands qui jouent un rôle dans la prestation de services Internet aux
 Tunisiens, de mettre en lumière la contribution positive que l’Internet a
 apportée à notre société et à notre économie, d’informer les utilisateurs
 individuels de l’Internet et les professionnels des enjeux liés à la gestion
 de l’utilisation de l’Internet, d’encourager les intervenants qui
 fournissent des services Internet à jouer un rôle actif pour informer les
 utilisateurs des enjeux liés à l’utilisation de l’Internet, comme le
 pollupostage (spam), l’hameçonnage (phishing)et le ‘’pharming’’ (la
 redirection des utilisateurs à leur insu vers des sites Web factices à des
 fins de fraude) et fournir aux utilisateurs des outils pour éliminer ou pour
 réduire ces problèmes et pour combattre ceux qui abusent de l’Internet.
 
      
    Ce n’est pas tant ISOC Tunisie qui n’a pas d’envergure. Au contraire, cetteassociation créée en 2006 en tant que chapitre officiel de l’organisation
 mondiale du même nom participe dans le programme initié par l’ICANN par la
 création du Comité ALAC (At-Large Advisory Committee). Une participation au
 processus décisionnel de l’ICANN qui est d’importance primordiale pour les
 utilisateurs d’Internet.
 
      
    Ce qui manque plutôt à la cristallisation des ambitions d’ISOC Tunisie,c’est qu’il y ait, derrière elle, un domaine actif, plein de brio et de
 ressources. Car il faut des moyens pour pratiquer l’activisme technologique
 et, pour ne prendre que quelques indicateurs parmi d’autres, rappelons que
 chez nous le nombre des utilisateurs Internet à fin décembre 2007 n’est que
 de 1 722 190 (167,62 par millier d’habitants) et le nombre d’ordinateurs à
 l’échelle nationale, à la même date, s’arrête à 767 500 (soit 75 ordinateurs
 par millier d’habitants).
 |