[09/02/2008 10:21:11] TOKYO (AFP) Les pays membres du G7, réunis samedi à Tokyo, ont identifié plusieurs remèdes à la crise des prêts hypothécaires à risque américains (“subprime”), d’après leur communiqué final: -Les banques et institutions financières non bancaires sont appelées par les pays du G7 à faire “rapidement et totalement” la lumière sur leurs pertes liées aux prêts immobiliers à risque américains, ainsi que sur la valorisation de leurs produits structurés liés à ce secteur. -Le G7 appelle à un renforcement de la gestion des risques de liquidité des institutions financières, en accélérant le développement d’une approche internationale au sein du comité de supervision financière de Bâle. -Les banques et les autres institutions financières doivent améliorer la lisibilité et les déclarations sur leurs créances hors bilan, ainsi que sur les sociétés ad hoc créées pour porter de telles créances. -Le G7 demande des progrès dans la manière dont les crédits sont émis, en particulier par les organisations financières non bancaires qui existent aux Etats-Unis, et qui en accordant massivement des prêts à des ménages insolvables, ont été à l’origine de la crise. La distribution et la diffusion de tels prêts, notamment par le biais de la titrisation, doit également être revue. -Les agences de notation sont invitées à résorber les risques de conflits d’intérêt entre leurs activités de notation et celles de conseil, notamment dans l’émission de titres structurés. Les principales agences viennent de proposer de créer une deuxième échelle de notation destinée aux produits structurés, distincte de celle qui s’applique à la solvabilité des entreprises. La ministre française de l’Economie Christine Lagarde a toutefois souligné que ces mesures constituaient des progrès mais n’étaient pas suffisantes. -Les accords de Bâle 2 sur les réserves de capitaux exigées des banques doivent être appliqués. -Les pays européens doivent s’appliquer à développer une supervision supra-étatique de leurs secteurs bancaires, assurantiels, et de leurs marchés financiers. -Les ministres des Finances du G7 invitent le Fonds monétaire international (FMI) à accentuer son rôle d’alerte sur les risques qui pèsent sur l’économie mondiale et les marchés financiers. -Lors du prochain G7 Finances, en avril à Washington, le rapport du Forum de Stabilité financière (FSF) commandé par les pays du groupe des Sept en octobre sera remis. Les Européens et particulièrement la France estiment qu’il devra se focaliser sur le suivi et la mise en oeuvre des réformes nécessaires identifiées à Tokyo. |
||
|