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Merci
d’avoir soulevé ce point et pourtant beaucoup de pays ont trouvé dans la
séance unique une solution: cas de certains pays d’Europe, du Golfe et du
Meaddle Est. Chez nous en Tunisie (exception faite de certaines banques),
l’employé (essentiellement dans le secteur privé) vie dans un cercle vicieux
qui le rend toujours en stress et en mauvaise humeur (courir sans finir).
Comment voulez-vous qu’il ne soit pas dans cet état alors qu’il passe plus
de temps en travail que dans sa famille, il quitte parfois son domicile et y
revient sans pour autant voir le jour, il n’a même pas le temps de régler
ses factures, ou aller à une administration, faire une visite médicale, voir
ses enfants, … .
Pour faire
face à ces engagements, il est obligé de pendre une autorisation ou prendre
un congé? Je pense qu’il est temps qu’on comprenne que ce n’est pas en
augmentant le temps de travail qu’on augmente la productivité, au contraire
c’est en améliorant le côté social qu’on avancera. Je pense que le
travailleur tunisien a besoin plus de souffle pour exceller, innover et
réussir ; la vie n’est pas uniquement l’argent mais c’est la tranquillité de
l’être. Il est temps de comprendre ce point car beaucoup de pays l’ont
compris et ils ont une économie avancée.
B.M
NDLR :
Nous sommes tout à fait d’accord avec vous sur le fait qu’il faut améliorer
les conditions de travail du travailleur tunisien. Toutefois, il est
impossible de trouver un seul exemple d’un pays qui se soit développé en
travaillant peu, même avec des conditions ‘’idéales’’. Dans tous les pays
qu’on appelle développés aujourd’hui ou proches (émergents très avancés),
les gens ont dû travailler dur parfois très dur pour atteindre le niveau qui
est le leur aujourd’hui.
Réaction à l’article :
Panne d’idée
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