|
En réponse à votre remarque : “La rentabilité purement
économique (sans prendre en considération les facteurs écologiques) de
l’énergie photovoltaïque n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour.”
Je vous fais suivre cet article paru dans PLEIN SOLEIL le 3
décembre 2007
Par
Philippe Lequenne
«A
terme, le solaire va s’imposer. Non par choix idéologie ou souci de
l’environnement, mais parce qu’il sera économiquement le plus rentable»,
déclare Philippe Malbranche, spécialiste des technologies solaires au
Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Les projections de l’INES (Institut
national de l’énergie solaire) sont implacables. En France, selon que l’on
réside au Sud ou au Nord -et que l’on bénéficie d’un ensoleillement annuel
moyen de 1.800 ou de 900 heures-, l’électricité d’origine photovoltaïque
coûte aujourd’hui, en considérant que l’installation est amortie en vingt
ans, entre 25 et 50 centimes d’euro le kWh. Une dépense à comparer aux
quelque 13 centimes d’euro, taxes comprises, facturés par EDF en option de
base.
En
2010, la fourchette devrait descendre entre 20 et 40 centimes d’euro. En
2020, entre 10 et 20 centimes d’euro. Et, en 2030, les coûts devraient
tomber en dessous de 10 centimes d’euro le kWh, que l’on habite à Lille ou à
Marseille. Or, à 10 centimes d’euro le kWh, le solaire est concurrentiel
vis-à-vis de toutes les autres sources d’énergie qui, dans un même temps,
n’auront pas manqué d’être revues à la hausse. Les chercheurs estiment donc
qu’en 2030 l’électricité obtenue à partir des panneaux photovoltaïques sera
devenue la plus compétitive du marché.
|
