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La Bourse de New York, le 1er octobre 2007 (Photo : Emmanuel Dunand)

[07/12/2007 21:33:36] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a clôturé la semaine vendredi sur une note contrastée, après deux séances consécutives de nette hausse, gagnée par l’hésitation malgré de solides chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis en novembre: le Dow Jones a pris 0,04%, mais le Nasdaq a cédé 0,11%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a gagné 5,69 points à 13.625,58 points, alors que l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a perdu 2,87 points à 2.706,16 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a lâché, lui, 2,68 points à 1.504,66 points (-0,18%).

Après deux séances consécutives de forte progression (mercredi et jeudi), dont plus de 370 points pour l’indice vedette Dow Jones, Wall Street a tâtonné pendant toute la séance de vendredi, oscillant entre le rouge et le vert.

“Les investisseurs n’ont pas voulu prendre de risques avant la décision monétaire de la Fed (banque centrale américaine) mardi prochain”, a expliqué Peter Cardillo, analyste chez Avalon Partners.

La Fed se réunit mardi pour examiner le niveau de son principal taux d’intérêt, actuellement à 4,50%.

Face à la tentation des banques, étranglées par leurs investissements hasardeux sur le secteur des prêts immobiliers à risque (“subprime”), de fermer le robinet du crédit, les investisseurs espèrent une baisse des taux.

Vendredi, la création de 94.000 embauches nettes aux Etats-Unis en novembre, contre 70.000 attendues, a “enlevé de la table” un abaissement “d’un demi-point de pourcentage rêvé par le marché”, a expliqué Joel Naroff, économiste au cabinet du même nom.

En sus, le taux de chômage est resté inchangé à 4,7% de la population active, alors que les prévisions l’annonçaient à 4,8%.

Or, ces chiffres devront être examinés attentivement par la Fed, car tant que le marché de l’emploi reste vigoureux, le maintien des revenus des ménages et des profits des entreprises est assuré, épargnant ainsi la consommation, premier moteur de la croissance.

Le marché obligataire n’a pas profité de cette prudence des actions. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 4,120%, contre 3,998% jeudi soir, et celui à 30 ans à 4,585%, contre 4,479%.

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 07/12/2007 21:33:36 – © 2007 AFP