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L’octroi par le gouvernement
égyptien de 14 visas à des entreprises étrangères pour la réalisation de 14
nouvelles cimenteries n’a pas tardé à soulever un tollé dans le rang des
exportateurs de ciment égyptiens qui considèrent que le surplus de
production ne sera pas sans impact sur la part de l’Egypte dans
l’exportation du ciment sur les marchés extérieurs. Ils estiment que c’est
d’autant plus réductible que des pays arabes, naguère importateurs de
ciment, deviendront à leur tour exportateurs.
En revanche, un autre son de
cloche fait savoir que les nouvelles usines joueront un rôle de régulateur
du marché du ciment en Egypte, après une période de quasi monopole et de
hausse vertigineuse des prix. Et pour rassurer quelque peu, ils trouvent que
le marché égyptien sera en mesure d’absorber la surproduction grâce au boom
du bâtiment.
Mais il faut dire aussi que les
pays arabes (Arabie Saoudite, les Emirats Arabes, etc.) pourront porter la
production des nouvelles unités à 267 millions de tonnes lors des cinq
prochaines années, cependant que la consommation dans les pays arabes
n’excédera pas, elle, les 180 millions de tonnes.
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