Centres d’appels : Investir dans de nouveaux langages

La centaine de centres
d’appels qui sont actuellement opérationnels en Tunisie ne sont pour nous
rien de moins que des postes avancés dans la bataille de la mondialisation.
Et c’est donc avec ces yeux que nous devons nous forcer à les voir si nous
voulons qu’ils restent chez nous.

 

C’est la définition,
toute simple, des centres d’appels qui devrait éveiller l’attention de
chacun d’entre nous : gérer à distance certains aspects des relations entre
les entreprises et leurs clients. Derrière les mots, la réalité d’une règle
qui s’applique à n’importe quel pays dans le monde. Une bande passante, des
opérateurs… et le tour est joué !

 

C’est d’ailleurs pour
cela que notre pays reste éveillé à ce domaine qui bouge sans s’arrêter et
où de nouveaux venus rejoignent les rangs pratiquement tous les jours. C’est
pour cela que l’on est en train d’élaborer une étude sur l’appui à la
promotion des centres d’appels. Le but ? Développer leur encadrement
(surtout pour des perspectives d’exportation) et nous doter des moyens
d’attirer les investisseurs pour créer d’autres centres d’appels.

 

Mais c’est à la fois
plus simple et plus compliqué que le but de l’étude. Car, l’urgence est du
côté des compétences qui seront de plus en plus demandées si l’on souhaite
vraiment s’attaquer à des marchés de plus en plus larges. D’abord les
langues, cela ne fait aucun doute puisque ces nouveaux marchés que nous
visons nous conduiront sans nul doute de plus en plus hors de la sphère
francophone, et là, c’est d’abord la langue anglaise mais pas seulement.
Avez-vous pensé au marché local allemand, ou hispanique (toute l’Amérique
latine) ?

 

Et puis, il y aussi
d’autres langages qu’il faudrait maîtriser si l’on souhaite pousser nos
ambitions encore plus loin. Les langages techniques pour maîtriser un
langage plus spécialisé et viser une clientèle d’un autre genre (le secteur
de la pharmacie, l’électronique…). Le monde est polyglotte, et pour
communiquer avec lui (et, à fortiori, quand on fait de cette communication
son métier) il faut l’être aussi.