Les projets de GPS se suivent et ne se ressemblent pas

Par : Tallel

Pour l’équipement des sociétés régionales
de transport d’un système de suivi, de contrôle et de surveillance à
distance, le ministère du Transport a chargé la SORETRAK de lancer un appel
d’offres. Voici ce que stipule le cahier des charges :

1- Les cartes géographiques seront fournies par l’acheteur public, le
soumissionnaire s’engage à ajouter les emplacements des stations et des
lignes non tracées sur la carte.

2- Le soumissionnaire est tenu de présenter :

– un certificat d’homologation des équipements proposés,
– un agrément pour l’installation et la maintenance des terminaux de
transmission de données (TD2),
– un agrément pour l’installation et la maintenance des terminaux de
téléphonie mobile et des émetteurs récepteurs de radioélectrique (TR2),
– une attestation de conformité aux normes de sécurité électrique et de
compatibilité électromagnétique pour les équipements embarqués,
– une attestation délivrée par les services de l’OTC relative à la
compatibilité du logiciel avec les cartes géographiques à utiliser,
– une autorisation officielle délivrée par les services de l’OTC pour
l’utilisation et l’exploitation des cartes géographiques.

Si pour les agréments TR2, TD2 et les différents certificats nous avons un
arrêté ministériel qui fixe les conditions d’octroi de ces agréments et
certificats, l’attestation et l’autorisation officielles à se faire délivrer
par l’OTC n’ont aucun caractère officiel et surtout aucun critère
d’attribution et placent l’OTC dans une position de juge et partie.

En effet, l’OTC s’est joint à un fournisseur étranger pour commercialiser ce
type de système et se considère comme fournisseur unique pour les cartes
géographiques et fournisseur potentiel pour les systèmes GPS.

Il est à noter que plus de quatre sociétés locales fabriquent et
commercialisent ce type de système.