Au
détour d’une simple conférence de presse, les gens du groupe hôtelier ‘’Les
Orangers’’ ont tiré la sonnette d’alarme sur de nombreuses faiblesses du
tourisme tunisien. Ils font ainsi entrevoir une situation complexe qui
mérite un regard attentif qui s’attarde, non pas sur un segment, mais sur un
tour d’horizon qui brasse la plupart des domaines concernés.
Nous retrouvons, en cause, ce que nous savons tous depuis des années ;
c’est-à-dire la promotion insuffisante (la Turquie, concurrent direct, a
dépensé près de 200 millions de dinars en 2006_cinq fois notre budget), les
prix, la politique Internet, la publicité mensongère, la concurrence
déloyale, la qualité (elle nous a fait particulièrement perdre notre
clientèle scandinave), l’inexistence de la solidarité, la stagnation de la
thalasso…
Tout cela est vrai mais c’est le moment choisi par les gens du groupe ‘’Les
Orangers’’ qui a spécialement attiré notre attention. Il nous rappelle que,
comme toujours, les rencontres sur le tourisme se multiplient au seuil des
la saison estivale alors qu’il s’agit du moment où il n’est plus question de
réfléchi mais d’agir.
La réflexion, pour un secteur aussi complexe que le tourisme, doit se faire
bien en amont, par exemple en novembre pour avoir le temps de faire
véhiculer les bonnes résolutions. Mais quand la saison est là, c’est
l’application des tactiques et des stratégies décidées par lesdites
réflexions qui doit prendre le pas.
Le innombrables questions liées au tourisme ne s’improvisent pas car elles
mettent en branle aussi bien des facteurs économiques que culturels et
impliquent un nombre grandissant de départements et cette machine e peut se
mouvoir que si elle démarre assez longtemps à l’avance.
Au
