Le monde a évolué, pas les Pages jaunes !

 

pagejaun120.jpgPrenez les Pages Jaunes qui sont parues il y a dix, vingt années ou plus et
comparez-les au tout nouveau millésime (que l’on peut déjà acheter au siège
des Pages Jaunes à La Marsa ou, dès lundi, dans les bureaux de poste et
ailleurs). A part la qualité de papier et d’impression, vous avez
sensiblement le même produit. Une impression bizarre ! 

Bien
sûr, cela fait déjà de nombreuses années que les pages jaunes ne sont plus
un simple supplément à l’annuaire du téléphone. Elles ont acquis leurs
lettres de noblesse et sont devenues indépendantes. Mieux, elles ne sont
plus réalisées par La Poste mais par une entreprise privée du même nom.
C’est dans l’ordre des choses, puisqu’elles se sont imposées, au fil des
ans, comme un outil essentiel pour tout le monde, les entreprises en tête. 

Une
utilité absolue que l’on ne relève d’ailleurs plus et que chacun considère
comme une évidence. Pour le particulier qui cherche une institution, un
produit ou un service, les Pages Jaunes sont un Must. Pour les entreprises
qui veulent établir un plan de campagne pour lancer un nouveau produit,
c’est également un passage obligé, etc. 

Seulement, le monde a évolué et les outils de tous les jours que nous
utilisons tous ont aussi évolué. L’ordinateur est ainsi passé à la toute
première place grâce à son inégalable souplesse et à sa grande polyvalence. 

Entre-temps, les Pages Jaunes continuent de paraître seulement sur papier
alors qu’elles auraient du proposer une solution électronique à la
clientèle; par exemple sur un CD Rom où il y aurait un système d’indexation
ou un petit moteur de recherche. Le but, c’est que les Pages Jaunes soient
installées à demeure sur l’ordinateur, prêtes à satisfaire à toute demande.
Pas besoin de se connecter à Internet à chaque fois qu’il faut trouver une
référence (car les Pages Jaunes ont quand même un site Web). 

Ce
qui aurait été encore plus intelligent, c’est de proposer également une
version capable de tourner sur un PDA ou un Pocket PC (les petits
ordinateurs de poche pas plus grands qu’un GSM) car c’est là la solution la
plus pratique, la plus proche du concept de calepin.