Accord d’Agadir : C’est parti!

 

coop120.jpgLa mise
en application de l’Accord arabo-méditerranéen de Libre-Echange, ou Accord
d’Agadir, est plus que jamais lancée. L’accélération du processus a commencé
il y a près de deux mois, avec la promulgation et la diffusion –pour
application immédiate-, en mars 2007, des circulaires de la Douane des
quatre pays membres (Jordanie, Tunisie, Egypte et Maroc). 

Puis ce fut le démarrage effectif, le 8 avril 2007, de l’Unité Technique de
l’Accord d’Agadir, l’institution officielle responsable de la gestion et du
suivi de la mise en oeuvre du processus d’Agadir dans les quatre pays
membres. 

Dirigé par M. Férid Tounsi, Directeur exécutif, cet organe a pour mission
d’agir comme catalyseur pour la mise en oeuvre de l’Accord d’Agadir, la
promotion de l’intégration économique régionale et de la création d’un
environnement favorable à l’attraction des investissement étrangers, surtout
européens. 

L’Accord d’Agadir lui-même a été signé par les quatre partenaires initiaux 
(Jordanie, Tunisie, Egypte, Maroc) à Rabat le 25/2/2004 et a été
complètement ratifié depuis le 6/7/2006. 

L’accord a pour objectif principal la mise en place d’une zone
arabo-méditerranéenne de libre-échange dans le but de développer
l’activité
économique, de soutenir l’emploi, d’augmenter la productivité et d’améliorer
le niveau de vie au sein des pays membres. 

L’élimination des obstacles au commerce et l’encouragement de
l’investissement sont des éléments clés du partenariat stratégique débuté en
1995 entre l’Union européenne et la région méditerranéenne. Le commerce
devrait agir comme un accélérateur vital du développement de la région,
contribuant ainsi à la stabilité et la prospérité. C’est pourquoi  l’Union
européenne s’est engagée à soutenir le processus d’Agadir à la fois
financièrement et techniquement. 

Grâce au cumul d’origines, les pays membres de l’accord d’Agadir auront un
accès préférentiel au marché de l’U.E  avec ses plus de 600 millions de
personnes et un PIB cumulé d’environ 9,5 milliards d’euros. 

Cet accès privilégié augmentera la capacité des quatre pays arabes à attirer
les investissements directs étrangers et étendra les possibilités de
relations d’affaires et de commerce avec les pays de l’Union européenne et
d’autres partenaires internationaux, souligne-t-on à l’Unité Technique. 

L’accord d’Agadir concorde complètement avec la charte de la Ligue Arabe qui
met l’accent sur l’importance de l’intégration économique et de la
coopération des pays arabes et reste ouvert à l’adhésion d’autres pays
arabes membres de la Ligue Arabe et de la Grande Zone Arabe de Libre
Echange.