Le ticket restaurant a de beaux jours devant lui

 
 

larbifourati.jpgLa société «OK
Restaurants», spécialisée dans l’émission de chèque repas et de Bon Achat,
souffle, aujourd’hui 16 février 2007, ses 15 bougies. Une réception
grandiose sera organisée, au Sheraton.

 

OK Restaurants a pour
activité principale l’émission de chèque repas et de Bon Achat acceptables
auprès d’un vaste réseau de 4.500 établissements affiliés autorisés. Selon
M. Fourati Larbi, PDG d’OK Restaurants, le nombre d’utilisateurs (employés
de clients) de tickets restaurant s’élève à 25 mille par mois.

 

Ok
Restaurants, leader local en matière de vente de tickets restaurants, compte
se délocaliser, d’ici 2008 au Maroc. L’entreprise tunisienne sera
accompagnée par la banque Attijari ex-Banque du Sud, rachetée en 2005 par le
consortium maroco-hispanique, en l’occurrence Santander et Attijariwafa bank.

 

Ce
besoin de se délocaliser, M.Larbi Fourati l’explique par l’impératif
d’agrandir la base de sa clientèle et de contourner les contraintes de la
concurrence locale.

 

Le
numéro un d’OK Restaurants estime contreproductif, voire «à la limite de la
concurrence déloyale» l’octroi d’agréments à des sociétés françaises pour
exercer cette activité en Tunisie alors que la réciprocité n’est pas
assurée. En clair, il pense que, quel que soit le savoir faire d’«OK
Restaurants», cette société tunisienne ne pourrait en aucune manière percer
le marché français, et ce, pour diverses raisons dont l’exénophobie.

 

Ok
Restaurants est concurrencé en Tunisie par trois sociétés : Jocker
(Tunisie), Servimax (Tunisie) et Sodexho (France).

 

Toujours selon M. Larbi Fourati, le marché des tickets de restaurant a de
beaux jours devant lui. Limité jusque-là aux établissements de crédits
(banques, assureurs…). L’administration publique (ministères et autres
entreprises  publiques) et entreprises privées commencent à y percevoir des
facteurs de rentabilité et des gains certains.

 

Le Ticket Restaurant est
un support de paiement remis par les employeurs à leurs personnels salariés
pour leur permettre d’acquitter tout ou partie du prix de leur repas
(compris dans l’horaire de travail journalier).

 

Au plan économique, le
ticket restaurant est un moyen supplémentaire pour réduire les retards et
l’absentéisme, notamment lors de la seconde séance.

 

De nos jours avec
l’institution d’horaires continus, le ticket restaurant, de par sa
flexibilité, a toutes les chances de séduire plus d’une entreprise à la
recherche de meilleurs rendements.

 

Mieux,
les tickets restaurant offrent à leurs utilisateurs la liberté du choix des
lieux et types de restauration grâce à un très large réseau d’acceptation,
et leur assure, toujours selon M. Fourati, une bonne qualité du régime
alimentaire grâce à près de 4.000 établissements référencés. Ces titres
spéciaux de paiement, exonérés de charges sociales, ont une fonction de
règlement de transactions. Mais, en aucun cas ils ne sont assimilables aux
instruments monétaires existants : billets ou chèques bancaires.

 


Abou Sarra