Qui a dit que le Tunisien ne voyageait pas ? Pour le vérifier, il faut simplement voyager… donc me voilà encore une fois dans un avion et a côté de moi un vénérable monsieur qui me dit qu’il est prof de sport a Mascate depuis 17 ans … et un peu plus loin un joyeux groupe de quinquagénaires qui vont poursuivre le voyage jusqu’à New Delhi.
A l’escale de Doha, je me retrouve dans le même hôtel qu’un compatriote qui continue sur Khartoum où il va prospecter le marché.
Le lendemain, un Marocain se joint à notre table, il va à Darfour et il nous informe que son chef hiérarchique chargé de l’unité d’infrastructures des Nations unies est un Tunisien ….
Ensuite, dans l’avion qui va à Sanaa, je surprends une discussion en tunisien -cela est facilement reconnaissable par 2 mots clés “iaachek” et “barcha”,… ce dernier ayant été immortalisé par Saber Rebai- entre un monsieur et son portable, il s’avère qu’il s’agit d’un autre compatriote vivant à Amsterdam et qui vient faire du tourisme au Yémen.
Et le voyage continue sous d’autres cieux … et des autochtones on en croise partout et ils sont sur tous les fronts. Ça rassure…
Ah ! s’il y avait un moyen de disposer de leurs coordonnées et de leurs impressions, que de livres pourraient être écrits et que de belles histoires pourraient être racontées sur les vols, les aéroports, les hôtesses, les pays, les gens et tout le reste…
En attendant la suite de mon voyage,… le décalage horaire fait des ravages, car au Moyen-Orient on travaille le week-end … et on se retrouve donc à travailler 7 jours sur 7…