Chose promise, chose due !
Tunisiana vient d’élever vers des normes opérationnelles son offre
‘’expérimentale’’ d’Internet nomade directement par carte PCMCIA installée
sur votre ordinateur portable (Laptop pour les intimes).
En d’autres termes, le nomadisme Internet est désormais une réalité en
Tunisie mais il faut malheureusement se rendre à l’évidence ; c’est la
culture même du nomadisme qui n’est pas encore une réalité dans notre pays.
L’offre Tunisiana a été faite il y a près d’un mois : vous insérez, dans le
lecteur PCMCIA de votre Laptop, la carte PCMCIA équipée d’une antenne
ergonomique (le tout sous le label Sony Ericsson) où votre carte SIM en
option Data prend place, vous installez le Wireless Manager (logiciel de
connexion ultra simple), vous cliquez sur l’icône (du même Wireless Manager)
que vous trouverez sur le Bureau, vous vous connectez et puis vous lancez
votre navigateur. Et le tour est joué ! Vous êtes connecté où que vous vous
trouviez.
Seulement, il y avait un petit problème car le temps de charger la page
voulue s’étendait au-delà de la limite opérationnelle, si l’on ose dire.
Tunisiana nous a expliqué que cela était dû à la connexion en masse générée
par l’offre gratuite et que les choses retourneraient à des niveaux normaux
dès fin avril.
Et l’opérateur a tenu parole, car nous venons d’expérimenter ce ‘’niveau
normal’’ en mode GPRS (parfois EDGE) et nous avons constaté qu’il était
opérationnel, c’est-à-dire capable de rendre un vrai service à la population
cible.
Les cadres, les chercheurs, les communicateurs, les commerciaux, les chefs
d’entreprise… disposent désormais d’un outil de grande commodité qui peut
certainement leur faciliter la vie, par exemple en tenant à leur disposition
toutes les ressources de leur entreprise où qu’ils se trouvent, en leur
permettant d’envoyer et de recevoir des e-mails sans recourir à un poste
fixe…
Mais nous connaissons tous le problème majeur auquel se heurtera cette
évolution radicale du duo ordinateur/communication. Il s’agit du retard pris
d’abord dans la ‘’culture Laptop’’ puisque l’équipement global reste
marginal pour le moment même si des efforts sont en train de se faire çà et
là.
Nous savons, par exemple, qu’une ou deux Universités privées imposent déjà à
tous leurs étudiants d’avoir des ordinateurs portables, qu’un grand
programme national est sur le point de permettre à tous les journalistes
tunisiens d’avoir chacun son ordinateur portable…
Mais beaucoup reste à faire, c’est le moins que l’on puisse dire.
Chose promise, chose due !
