Implantation … à l’étranger : Pour les entreprises tunisiennes, c’est pas toujours facile !

Par : Tallel
 

Implantation … à l’étranger

Pour les entreprises tunisiennes, c’est pas toujours facile !

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entreprise.jpgLa
Tunisie, à travers des mesures d’incitation du FAMEX, les actions du CEPEX, et surtout
un assouplissement des transferts en devises de la part de la BCT, encourage
l’entreprise tunisienne à s’implanter à l’étranger.

En effet, la saturation du marché national, la réduction des marges et de la
rentabilité, mais aussi la maturité des entreprises, tous ces facteurs font
que l’entreprise cherche de plus en plus à s’internationaliser, notamment
vers le Maghreb.
Certes, les marchés libyen, algérien
présentent des opportunités significatives, mais un marché comme celui de la
Mauritanie devrait,  dans l’avenir, devenir aussi attractif, avec une législation souple, des taxes douanières faibles (3%
des droits douaniers, au seuil
le plus bas), tout ceci se conjuguera avec un
libéralisme économique effréné, dopé qu’il est par l’entrée en production du
pétrole mauritanien en mars prochain.

Il faut rappeler que, plusieurs mesures sont prises en vie d’aider les
sociétés tunisiennes, à engager un processeur d’internationalisation. Ainsi, l’entreprise exportatrice peut disposer de la totalité de ses
ressources en devises à hauteur de 10 millions de DT.

Dans cette démarche, et à travers l’institution graduelle de la
convertibilité totale du dinar, la BCT a décidé de libérer totalement les
opérations de transfert au titre de l’implantation à l’étranger.
Toutefois, certaines pratiques, comme l’absence de carte de crédit
international, limitée à 1 carte par entreprise, freinent le déplacement des
cadres, ingénieurs, ou commerciaux des entreprises exportatrices
tunisiennes.

On sait que pour louer une voiture dans un pays étranger, réserver un hôtel
via le net ou obtenir un visa par le net -comme pour Dubaï-, on exige une
carte de crédit internationale.

En outre, la nécessité d’un capital élevé pour certains pays peut constituer
un frein, comme l’Algérie, qui exige un capital minimal de 200.000 euros
pour pouvoir importer des biens ou des services, alors que dans beaucoup
d’activités de services (dans le domaine du conseil, des TIC), une bonne
partie des entreprises exportatrices ne peuvent pas disposer d’un tel capital. D’où la nécessité de trouver de nouveaux
mécanismes de financement.


T.B.