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im2_300106.jpgLes
prévisions tablaient sur une croissance de 5% pour l’année 2005 de
l’économie tunisienne.
Mais selon les derniers chiffres disponibles à l’INS (Institut National de
la Statistique), pour les 9 premiers mois de l’année 2005, la croissance n’a
été que de 3,62%.

Voici en détails comment se sont comportés les différents secteurs
d’activité :


РLa croissance du secteur des services a ̩t̩ de 7,69%, montrant ainsi le
poids de plus en plus important de ce secteur dans l’économie tunisienne,
d’autant plus qu’il accapare désormais plus de 50% de la population active
et réalise 40,5% du PIB.
РLe secteur ̩nerg̩tique fait une croissance de 2,6%.
– On note également une stagnation du secteur de l’industrie, puisque,
malgré la croissance de 10% de la plus-value des industries électriques et
électromécaniques, le secteur n’a enregistré qu’une croissance de 0,53% due
essentiellement au recul du textile et des industries alimentaires de 4%
chacun.
– Pour sa part, l’agriculture et de la Pêche reculent de 2,33%.

En somme, une année 2005 plus difficile que prévue, et contrastée, puisqu’on
peut remarquer 2 bonnes nouvelles, à savoir une croissance soutenue du
secteur des services et celui du tourisme, d’un côté, mais aussi 2 nouvelles
moins bonnes, le début de la crise du textile (le démantèlement des accords
multifibres est passé par-là) et la hausse du prix des hydrocarbures sur le
plan international.

Cependant, il reste évident qu’il y a une marge de progression des secteurs
des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC),
des services, du tourisme et celui de l’agriculture. D’où la nécessité de
réorienter les efforts vers ces secteurs, sans oublier l’accélération de
rythme des privatisations là où c’est nécessaire.

 


T.B.

 

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