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     SMSI 
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    Par 
    Maryam 
    OMAR 
      
    Aucun domaine n’a jamais démontré une vigueur et une fécondité plus grande 
    que celle du secteur des technologies de l’information et de la 
    communication. L’un de ses sous-ensembles est d’ailleurs un cas unique dans 
    l’histoire économique, autant pour le potentiel dont il est porteur que par 
    sa capacité à se faire un moteur d’investissement et de développement : le 
    monde de l’Internet. Malheureusement, nous ne pouvons que répéter encore une 
    fois qu’à part un petit haut de panier, les entreprises tunisiennes semblent 
    se satisfaire d’être quasiment en marge de la tendance internationale. 
    Ce que nous voyons aujourd’hui de l’Internet nous interpelle à tout moment 
    pour nous dire qu’il ne s’agit là que d’un bout infime de l’iceberg en 
    devenir. Pourtant, des milliers et de milliers de pépites sont déterrées 
    tous les jours de la mine pour donner à chacun d’entre-nous la preuve 
    irréfutable que l’aventure est réellement ouverte à tous. 
    Pour ne citer qu’un exemple, un peu au hasard, un site assez étonnant fait 
    de la veille technologique son credo. Un nom sans ambition (Slashdot) mais où l’intérêt réside non 
    seulement dans la somme et la qualité de l’information, mais également dans 
    la systématisation des liens référentiels vers les sources utilisées, 
    qu’elles appartiennent à des lecteurs/contributeurs, à des journaux, des 
    organisations, des entreprises ou d’autres. Des millions de visites lui font 
    une réputation chaque jour plus grande. Et, sur Internet, la réputation, 
    c’est de l’argent à flots de toutes les manières que vous imaginez. Car 
    c’est de cela qu’il s’agit : de la réussite et de la richesse. 
    Nous en sommes tous conscients et, en Tunisie, les opportunités ne manquent 
    pas… en attendant l’ambition ! La chose est d’ailleurs à ce point capitale 
    que le gouverneur de la Banque centrale a attiré le regard de nos chefs 
    d’entreprise vers ce secteur, encore une fois allions-nous dire. Il a 
    souligné qu’après les efforts qu’il a déployés voilà plus d’une décennie 
    pour le développement de l’économie du savoir, la tenue en Tunisie de la 
    deuxième phase du Sommet Mondial de la Société de l’information constitue 
    une opportunité à saisir par la communauté des affaires pour tisser de 
    nouvelles relations de partenariat, promouvoir les nouvelles technologies et 
    attirer davantage d’investisseurs étrangers dans un domaine qui recèle 
    encore d’importantes potentialités de développement. Et le message ne 
    s’adresse pas uniquement aux entreprises spécialisées. Tout le monde peut se 
    faire son petit parterre, il suffit de bouger. 
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