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     Conjoncture 
    De nombreux réceptacles à l’investissement 
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    Par 
    Maryam 
    OMAR 
      
    Si le Conseil d’administration 
    de la Banque centrale se réunit chaque mois sous la présidence du 
    gouverneur, c’est également pour donner des repères aux chefs d’entreprise. 
    Où en sont vraiment leurs secteurs respectifs ? Comment se comportent leurs 
    camarades ? L’environnement économique national continue-t-il à être sain ? 
      
    Lors de la dernière réunion en 
    date, on constate une bonne tenue du secteur agricole qui nous rassure sur 
    cette part de notre économie qui est importante pour tout le monde et pour 
    les raisons que chacun connaît. Nous sommes d’ailleurs convaincus que le 
    secteur agroalimentaire (qui représente en bonne partie le secteur agricole 
    sur le marché) reste un très bon réceptacle d’investissement. 
      
    Cette année, la palme revient 
    cependant au tourisme dont les activités (y compris celles du transport 
    aérien) se raffermissent à vue d’œil. On constate ainsi que les nuitées 
    globales ont augmenté de 15,4% au terme du mois de juillet 2005 et que le 
    taux d’occupation s’est amélioré de 5,6%. Les recettes touristiques se sont 
    accrues de 12,6% pour se situer à 1 268 millions de dinars, dépassant le 
    taux atteint pour la même période de 2001. Le tourisme reste porteur et nous 
    croyons dur comme fer que sa branche la plus qualitative renferme 
    d’innombrables opportunités pour les hommes d’affaires tunisiens et 
    étrangers. 
      
    Dans le secteur industriel, la 
    consommation d’électricité de haute et moyenne tensions a progressé de 2,6% 
    à fin juin 2005 contre 5,1% pour la même période de l’année 2004. Ce n’est 
    pas beaucoup, même si la progression de 9% des exportations le doit 
    particulièrement à la hausse des exportations des industries mécaniques et 
    électriques (17 ,3%) et des industries diverses (16,6%). Mais il nous semble 
    que le secteur a besoin d’une certaine indulgence, en attendant que le PMI 
    donne ses fruits et suscite l’exemple pour le gros des troupes. 
      
      
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