Les dangers du GSM reviennent à la surface

Par : Autres

Les dangers du GSM reviennent à la surface

 

Les répercussions sur la santé de la téléphonie mobile continue à alimenter
les journaux de temps à autres et aussi les recherches des différents
laboratoires. S’il est clair qu’il n’y aucune étude scientifique qui prouve
catégoriquement l’absence de danger du GSM sur notre santé, il n’en demeure
pas moins que des études alarmistes sont publiées de temps à autre.

La dernière en date, qui n’a pas fait réagir les opérateurs, est britannique et a été
publiée le 11 janvier courant.
Dans cette étude, des experts britanniques appellent à la prudence face à
l’usage immodéré des téléphones portables chez les enfants, soulignant
l’incertitude persistante sur d’éventuels risques pour leur santé.

Les parents ne devraient pas donner de téléphones portables à des enfants de
moins de huit ans, a ainsi estimé le professeur William Stewart, alors
qu’étaient rendues publiques les conclusions d’une nouvelle enquête du
National Radiological Protection Board (NRPB), organisme gouvernemental
spécialisé.

Ce rapport souligne qu’au premier abord, la multiplication des téléphones
portables dans le monde “n’a pas été accompagnée d’une augmentation des
problèmes de santé associés”. L’étude rappelle que l’utilisation massive des
téléphones portables est un phénomène récent “qui se développe à une vitesse
qui dépasse les analyses sur leur impact potentiel sur la santé”.

Les enfants, souligne le rapport, “pourraient être plus vulnérables aux
effets liés à l’utilisation d’un téléphone portable”.

Pourquoi les enfants et non les adultes ? « Parce que leur système nerveux
est en cours de développement, parce que les tissus de leur cerveau
absorbent plus les rayonnements d’énergie et parce qu’ils y seront plus
longtemps exposés » nous informe-t-on !
Le professeur incite les enfants à l’utilisation des SMS qu’ils préfèrent aux
communications.

En guise de réponse aux opérateurs qui crient haut et fort qu’il n’y aucune
étude démontrant catégoriquement les dangers des téléphones portables, le
professeur Stewart répond «Je ne pense pas que l’on puisse dire, la main
sur le cœur, que les téléphones portables sont sans danger».

Il invite aussi les parents à prendre leurs responsabilités s’ils offrent à
leurs enfants des téléphones portables. Le professeur Stewart, qui s’est dit
“plus inquiet” que lors de la publication d’une étude similaire il y a cinq

ans, a également soulevé la question des émetteurs pour téléphones
portables, situés près des écoles.

Selon lui, “les émissions émanant de ces antennes ne représentent qu’un
faible pourcentage des émissions reçues d’un téléphone portable”. Mais il a
néanmoins suggéré que ces antennes ne soient pas installées près des écoles.
On doit noter à ce propos que cette précaution est suivie par les ingénieurs
de Tunisiana. Le DG de l’opérateur privé nous l’a fait d’ailleurs remarquer
il y a quelques mois : chez Tunisiana, on n’installe pas d’émetteurs près
des écoles, des hôpitaux et des zones présentant un certain risque.

Suite à cela, les réactions ont été immédiates. La
première est celle de du distributeur britannique Communic8 qui a tout de
suite retardé la commercialisation du MYMO, un mobile pour enfants de 4 à 10
ans contenant des numéros d’urgence présélectionnés. Une mesure préventive
qui fera certainement un manque à gagner à ce distributeur, mais il est
évident qu’il préfère jouer le zéro risque. S’il y a un problème, il risque
de payer fort en dommages et intérêts.

Nos opérateurs agiront-ils en conséquence en invitant leurs abonnés à ne
plus offrir à leurs enfants, de moins de 8 ans, des mobiles ? On l’espère !

Par ailleurs, une autre étude, datée de fin décembre, relève les dangers du
GSM sur notre système ADN. D’après une enquête européenne menée durant 3 ans
auprès d’utilisateurs de téléphones portables, l’ADN serait touché suite à
une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques, et ces dommages
pourraient être irrémédiables et transmissibles vers les cellules de la
génération suivante.

L’enquête doit encore durer 4 ans, pour savoir si ces dommages seraient
définitivement dangereux pour la santé.

 

R.B.H.

 

 

28 – 01 – 2005 ::
07:00

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