Financement de l’entreprise : Pas d’ambition sans talent

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Financement de l’entreprise
Pas
d’ambition sans talent

 

Un e-mail venant
de l’un des lecteurs de Webmanagercenter au Canada nous a fait chaud au cœur
car il véhiculait, en filigrane, cette image ô combien précieuse des
Tunisiens qui ont connu une réussite éclatante à l’étranger (à la fois prof,
expert et industriel). La missive était assortie d’un long commentaire sur
la nouvelle Banque des PME à laquelle l’Etat Tunisien participe à hauteur de
30 millions de dinars ainsi que de quelques observations très intéressantes
à propos de nos chefs d’entreprises.

Notre lecteur ne tarit pas d’éloges à l’adresse de la Banque des PME qu’il
dit une autre source de financement pour les chefs d’entreprises, un passage
obligé pour la réalisation du rêve des nouveaux entrepreneurs et un levier
de création d’emplois pour l’Etat. Il soutient même qu’ayant un projet
d’incubation d’entreprises au Congo, il compte proposer au gouvernement
Congolais la mise en oeuvre d’une Banque de PME “modèle Tunisien”.

Pourtant, il n’y va pas par le dos de la cuillère quand il s’agit de son
opinion à propos des hommes d’affaires Tunisiens. Et, s’il rend hommage à
quelques uns qui ont su faire preuve de courage et d’avant-gardisme, il
estime que beaucoup ont « …adopté une nouvelle culture d’entreprise qui
n’existe nul part », … « Depuis 1980, nous avons essayé de les aider (bénévolement) à
pénétrer le grand marché nord Américain. Depuis plus de 25 ans, nous avons
réussi à aider des Algériens, des Marocains, des Libyens, des Mauritaniens
mais nous avons toujours eu de difficultés avec les hommes d’affaires
Tunisiens », regrette-t-il.

Tout cela pour dire qu’il faut beaucoup de talent pour donner corps, dans
les règles de l’art, à l’initiative de la Banque de PME et que beaucoup de
patrons Tunisiens auraient à affûter leur jugement s’ils se veulent à la
mesure de cette ambition. « J’estime que le Gouvernement Tunisien a fait
ce qu’il fallait et c’est à nous, Tunisiens, de bâtir le reste »,
ajoute-t-il. Nous ne pouvions
mieux dire.



Maryam OMAR

 

04- 01 – 2005 ::
07:00

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