S’internationaliser ne signifie pas délocaliser

Par : Autres

A l’occasion d’une rencontre
avec les journalistes, Mr Mondher KHANFIR a présenté la note de synthèse
des tables rondes du forum ATUGE 2004, organisée le 29 juillet 2004 à
Tunis sur le thème « L’internationalisation de l’entreprise Tunisienne ».

Au cours de ces discussions plusieurs thèmes ont été abordés et un certain
nombre de précisions ont été apportées, par Mr Jilani Ben M’BAREK
(Président de la CCI de Tunis) et Mr Mondher KHANFIR (Président de l’ATUGE),
pour nuancer ou corriger certaines interprétations des interventions
faites au cours de ce forum.

Mr Ben M’BAREK a insisté sur l’impact positif de l’internationalisation
sur l’économie nationale, à moyen et long terme, sur son effet sur
l’amélioration du management de l’entreprise et sur l’importance de
l’effet d’entraînement de cette nouvelle dynamique à l’international sur
le développement de l’entreprise Tunisienne.

Il a tenu à préciser que l’internationalisation ne signifie pas
délocalisation, comme ça été interprété par certains journalistes de la
presse locale et les raisons de la délocalisation sont souvent liées à une
stratégie de consolidation des positions de ces entreprises sur les
marchés internationaux.

Dans certaines situations, une délocalisation, y compris pour les
entreprises Tunisiennes, est un facteur important de réduction des coûts
et donc des gains importants en compétitivité sur leurs marchés.

Mr Jilani cite le cas des «FONDERIES REUNIES», une entreprise qui n’a pas
su s’internationaliser à temps en délocalisant son activité fonte à
l’étranger ; une opération qui lui aurait permis de réduire ses coûts de
production.

Il ajoute ensuite que le développement des investissements IDE a des
limites et leurs effets apparaîtront à moyen et long terme avec
l’accroissement des transferts des dividendes.

Le président de la CCI de Tunis suggère de travailler à mettre
l’entreprise en confiance et de réfléchir sur les différents aspects
permettant de faciliter son développement à l’international. «Nous avons
la meilleure des fiscalités», et c’est aux différents acteurs de
l’économie d’apporter leurs contributions au développement de la «culture
de la transparence dans l’entreprise Tunisienne».

 

A.H

30 – 08 – 2004 :: 07:00

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