L’administration a pris l’heureuse initiative de mettre en place un
programme intéressant de formation reconversion dans le domaine des
Technologies de l’Information et de la Communication dans le
cadre des programmes du Fonds national de l’emploi 21-21 , sous l’ égide du
Ministère des Technologies de la Communication et du transport.
Cette action qui
entre dans la cadre du programme futuriste initié par le Président de la
République cible les jeunes titulaires de maîtrises scientifiques ou
économiques , avec des cycles de spécialisation de 22 semaines soit
l’équivalent de 660 heures d’enseignement.
Le double objectif
de cette initiative est d’offrir aux jeunes diplômés une
employabilité importante dans les NTIC et de résorber un déficit
important dans les nouveaux métiers (Mis en évidence dès
l’an 2000), soit par l’accroissement des besoins internes du marché Tunisien
, soit par le départ de plusieurs compétences a l’étranger sur le marché
international du travail.
Plusieurs SSII
Tunisiennes ont adhéré a cette action et certaines se targuent d’avoir
réussie un mélange subtil entre les ingénieurs de filières classiques et
ceux provenant de la filière 21-21 , surtout que pour ceux qui détiennent
des maîtrises scientifiques de type math ou physique.
Or cette
formation reconversion pose deux problèmes , qui risquent de porter
atteinte aux objectifs de ce programme; et le plus curieux est que cette
résistance ne provient pas du secteur privé , qui a finit par admettre
l’utilité de ce programme , malgré les appréhensions et les résistances du
début. Cette résistance provient de l’administration qui refuse de
reconnaître ces diplômes et c’est de deux manières :
1- En
refusant de les recruter , car elle ne reconnaît pas leurs diplômes ! pourtant
c’est elle qui les délivres , donc est-ce une anomalie provisoire qui va
être levée ? ou une affirmation
que ce
n’est qu’un sous-produit
? ou un signe de leurs inéligibilité technique ?
2- Elle
refuse de les reconnaître
même quand ils sont employés par le secteur privé : En effet dans les
appels d’offres
de
l’administration et des entreprise publiques , ils insistent dans les
critères de dépouillement sur le CV des ingénieurs des grandes écoles! un
ingénieur 21-21 est sous noté et n’est pas comptabilisé en tant qu’
ingénieur informaticien ! il n’y a qu’à jeter un coup d’œil, à titre
d’exemple, sur l’appel d’offres lancé par l’OMMP n° 20/2004 pour le
développement d’ un logiciel. Doit-on licencier ces
ingénieurs ?
Le but de cette
réflexion, n’est pas de culpabiliser, mais de sensibiliser, d’engager une réflexion
dans le but de sauvegarder cet acquis et garantir la réussite de cette action , qui demeure
intéressante dans ses grandes lignes. dans un monde qui change rapidement ,
ce n’est forcément le diplôme qui prime, c’est beaucoup plus le vécu , les certifications
techniques et les expériences. les entreprises en recrutant aujourd’hui
insistent beaucoup plus sur des connaissances de type html , java , linux ,
oracle etc…
L’administration a pris l’heureuse initiative de mettre en place un
