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        Le tout premier satellite 
        africain de télécommunications verra probablement le jour en 2006, a 
        annoncé lundi 16 juin à Abidjan, au cours d’un point de presse, Goundé 
        Désiré Adadja, directeur général de l’Organisation régionale africaine 
        de communication par satellite (RASCOM). 
          
        Selon Adadja, la mise au 
        point de ce premier satellite qui sera mis en orbite géostationnaire à 
        la position 2,9° Est, au plus tard en 2006, coûtera quelque 150 millions 
        de dollars américains aux 44 pays africains membres du réseau et à leur 
        partenaire la société Alcatel. 
          
        Il convient toutefois de 
        préciser que le satellite qui sera exploité et géré par Rascom associé à 
        Star-Quaf, un opérateur panafricain de communication par satellite basé 
        à Port Louis (Ile Maurice), devra bénéficier à l’ensemble des pays 
        africains. 
        Son entrée en service devrait permettre de réduire de façon 
        substantielle le coût exorbitant des frais de transit en communication 
        des pays africains, par la France et la Grande Bretagne entre autres. 
          
        Au-delà, le premier 
        satellite africain, dont le nom de baptême n’a pas été révélé, pourra 
        fournir sur toute l’étendue du continent, y compris les zones rurales 
        les plus reculées et isolées, des services fixes de très grande qualité 
        à faible coût pour la voix, les données, les télécommunications, l’accès 
        à Internet à grand débit ainsi que la vidéo, la télévision et la 
        radiodiffusion sonore, a précisé le directeur général de Rascom. 
          
        “Il doit apporter une 
        réponse globale à tous les besoins en télécommunications identifiés en 
        Afrique (…), faisant ainsi de l’accès universel une réalité en Afrique“, 
        a-t-il encore indiqué, en soulignant au passage que le but visé par les 
        responsables du projet est de réduire le fossé numérique entre l’Afrique 
        et les autres continents. 
        On rappelle que plus de 700 millions de personnes sur le continent n’ont 
        pas accès au téléphone, alors que le ratio est normalement d’un appareil 
        pour 100 personnes dans les zones urbaines et d’un téléphone pour 10.000 
        dans les zones rurales. 
          
          
          
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