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Afin de se conformer aux exigences de la loi n°201-117 du 6 décembre 2001 sur les participations croisées, le Conseil d’Administration de la SPDIT s’est réuni le 3 octobre 2002 afin de décider de se dessaisir des actions SFBT qu’elle détient au profit de ses actionnaires. D’un capital de 33,6 MDT, la SPDIT détient en effet 5% su capital de la SFBT et cette dernière détient 84 % du capital de la première. |
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L’opération aurait pu être réalisée sur la bourse de Tunis. Au prix actuel de l’action SFBT, le groupe de SPDIT aurait pu réaliser une plus-value exonérée d’impôts d’au moins 15 millions DT (cours de l’opération – prix de revient de l’action qui est de 11 DT X 560 000 actions ) qu’elle distribuerait à ses actionnaires au prorata de leur participation. Les dirigeants de la SPDIT ont finalement préféré “épargner un L’opération sera finalement réalisée par une vente d’actions SFBT aux |
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Une vente où personne ne paiera personne, sans mouvement de fonds et où aucun millime ne sera déboursé d’une part ou d’une autre. Tout propriétaire de 6 actions SPDIT aura simplement droit, d’ici le 20 décembre prochain, à une action SFBT. Ce rapport de 1 pour 6 s’explique par le nombre d’actions SFBT à distribuer ( 560.0000 actions ) par rapport au capital de la SPDIT (3.360.000 actions d’un nominal de 10 DT). Finalement tout actionnaire possédant 6 actions SPDIT aura reçu 42 DT |
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Second ressort de ce montage “bourso-financier” dont l’objectif essentiel est de se conformer à la loi sans y laisser des plumes fiscales, c’est de préserver une rentabilité par action, les siennes, qui aurait pu être affectée par ce délestage d’actions de la SFBT. La trouvaille est un coup d’accordéon par |
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Faite ainsi toute l’opération n’aura rien coûté à la SPDIT. La Actionnaire elle-même de la SPDIT, la SFBT devra donc acheter ses propres La décision a été prise dès le 3 octobre par le Conseil d’Administration |
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L’opération SPDIT ne sera pas aussi la dernière que connaîtra le marché. Si elle est ainsi la première à appliquer la loi interdisant les participations croisées, elle n’est pas la seule société tunisienne à être dans cette situation. |
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09-11-2002 | ||||
Khaled BOUMIZA |