L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue lundi, la discussion du budget de la mission du ministère des Transports pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.
Le projet de budget de la mission des Transports pour l’exercice 2026 s’établit à 1,281 milliard de dinars en engagements et 1,267 milliard de dinars en paiements, soit une hausse de 17,7% par rapport à l’année précédente.
La stratégie principale pour le secteur des Transports consiste à soutenir le transport durable et fournir des services sûrs et de qualité (terrestre, maritime et aérien), assumer un rôle social en désenclavant les régions intérieures et en garantissant le droit constitutionnel à la mobilité, renforcer le secteur et restructurer les entreprises publiques en difficulté financière et promouvoir la Tunisie comme un pôle méditerranéen et africain pour le commerce et les services.
La Mission est structurée autour de quatre programmes opérationnels à savoir le transport Terrestre, l’aviation civile, le transport maritime et les ports, et le pilotage et le soutien.
S’agissant de la répartition des dépenses pour 2026, financées par les ressources de l’État, les dépenses d’intervention représentent 96% du budget, contre 2% pour les dépenses salariales, 1% pour les dépenses d’investissement représentent 1% du budget et 1% pour les frais de gestion.
Les dépenses d’Intervention sont estimées à 1 218,192 MD (engagement et paiement) en 2026, contre 1 028,474 MD en 2025, ce qui correspond à une hausse significative de 18,4%. Cette augmentation s’explique principalement par la croissance des dépenses allouées au développement notamment celles consacrées à la SNCFT, pour le renouvellement du réseau et des équipements de sécurité et l’amélioration de la flotte ainsi que par l’augmentation de 20 MD de la subvention des transports publics.
Les dépenses salariales sont fixées à 27,400 MD (engagement et paiement) sur ressources de l’État pour 2026, contre 24,347 MD en 2025, soit une hausse de 12,5%. Cette hausse est justifiée par la programmation du recrutement de 65 agents en 2026, l’impact financier de 60 recrutements autorisés en 2025, l’impact de 93 recrutements pour l’Office National des Postes Frontaliers Terrestres (ONPFT) et la programmation de 51 plans de promotion.
Les dépenses de gestion s’élèvent à 5,969 MD (engagement et paiement) en 2026, contre 6,177 MD en 2025, soit une baisse de 3,4%.
Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 29,519 MD en engagements et 15,739 MD en paiements. Les principaux investissements comprennent les travaux d’expropriation foncière pour les projets de métro léger de Sfax et du port en eaux profondes d’Enfidha.


