Poursuivre la lutte contre la corruption, l’assainissement de l’administration et parfaire la coordination entre la présidence de de la République et les autres institutions de l’Etat ont été les principales questions soulevées samedi lors de la séance de discussion du projet de budget de la présidence de la République pour l’exercice 2026.

Les députés se sont plaints de l’absence de communication entre l’administration et les membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du Conseil national des régions et des districts.

Ils ont insisté sur la coordination entre les institutions de l’Etat comme seul garant de leur bon fonctionnement.

les élus des deux chambres ont mis en avant le souci du président de la République de préserver le prestige de l’État ainsi que ses efforts diplomatiques visant à imposer les principes d’égal à égal et du respect mutuel.

Ils ont appelé la présidence de la république à continuer sur la voie du renforcement de la stabilité institutionnelle estimant, toutefois, que le budget de la présidence de la République doit refléter la priorité nationale et l’intérêt du peuple tunisien.

Pour eux, le projet de budget 2026 ne sert pas les attentes des Tunisiens, critiquant, dans la foulée, le rendement du gouvernement et appelant le président kais Saied à revoir certaines nominations et à renforcer le dialogue avec les députés

Dans ce contexte, la députée Houda Jelassi a fait observer que les fonds alloués à la présidence de la République ont connu une augmentation significative par rapport aux années précédentes, tandis que le reste du budget de l’État pour 2026 reste soumis à une forte pression, en ce qui concerne, notamment les départements à caractère social.

Elle a invité la présidence de la République à publier un rapport annuel détaillé sur l’utilisation des fonds alloués, à revoir les dépenses indirectes, à renforcer les mécanismes de contrôle interne et externe et à allouer une partie des fonds disponibles aux régions et aux programmes sociaux.