Le député à l’assemblée des représentants du peuple (ARP) Fadhel Ben Turkia, a appelé jeudi au Palais du Bardo, à la nécessité de réduire la pression fiscale imposée sur les transferts financiers des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).
Il a précisé, au cours d’une plénière conjointe entre l’ARP et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à la poursuite des discussions sur le projet de budget de l’état pour l’année 2026, que les TRE sont considérés comme un levier pour le développement économique dans le pays, notamment en matière d’apports en devises.
“Malgré leur contribution à l’impulsion du développement, les TRE ne sont pas traités de manière équitable” a-t-il indiqué, rappelant les difficultés auxquelles la diaspora tunisienne est confrontée en cas d’investissement en Tunisie, liées principalement aux obligations fiscales.
Ben Turkia a estimé que le projet de loi de finances pour l’année 2026 ne propose pas de solutions pratiques pour réduire la migration des compétences tunisiennes et des diplômés du supérieur.
De leur coté, un certain nombre de députés ont revendiqué un budget pour l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur et la lutte contre le chômage dans les régions prioritaires, appelant à activer les initiatives législatives dans ce domaine.
D’autres députés ont proposé de fournir des cartes de soins à un faible tarif aux jeunes sans emploi, afin de garantir leur droit à la santé et réduire les comportements à risque.
D’autre part, plusieurs députés ont évoqué les mesures sociales figurant dans le projet de loi de finances, critiquant leur mode de financement qui repose principalement sur les crédits.
Certains députés ont exprimé leur étonnement face à l’insertion de l’augmentation salariale dans le projet de loi de finances au lieu de traiter cette question dans le cadre des négociations sociales, estimant que cette décision sera imposée aux entreprises du secteur privé qui pourraient avoir des difficultés à honorer leur engagement.


