
La recherche scientifique, a-t-il ajouté, peut orienter sur la manière dont les biens en commun de chaque ville sont partagés que ce soit au niveau des sols, au niveau de l’eau, de la qualité de l’air, de la biodiversité et de la santé.
“Il y a des dynamiques qui vont du physique au chimique au biologique, économique et social qui sont en interaction avec les gens qui habitent ces ville d’où l’impact direct sur la population”, a-t-il expliqué.
Et d’ajouter “pour faire de la science, il faut de l’argent, il faut des gens et de la matière grise”.
Selon Pecassou, savoir mettre les gens en relation est très important. Mais la formation est aussi très importante. “Tout bon projet scientifique comporte un volet formation et en Tunisie, il est très important de prendre cette coopération et ce partenariat au niveau des personnes qui préparent leurs thèses de façon à les accompagner jusqu’à leurs thèse et ensuite prévoir un volet de mission qui permette aux scientifiques français de venir en Tunisie et aux scientifiques tunisiens d’aller en France travailler dans nos laboratoires”, a-t-il affirmé.
S’agissant des programmes menés par l’IRD, Pecassou a cité le programme d’habitabilité à Gabès. “Un de nos programme en cours avec nos partenaires tunisiens est celui de Gabès qui est basé principalement sur la formation dans le cadre d’un programme lancé depuis l’année dernière”, a-t-il ajouté.
D’après lui, il s’agit d’une école de l’ODD, les villes étant de l’ODD 11, qui réunit des chercheurs, des acteurs de la société civile et des décideurs des collectivités locales pour réfléchir ensemble aux défis et aux solutions que l’on pouvait apporter à ces défis s’agissant des villes côtières.
Pecassou a affirmé que l’objectif des programmes de l’IRD et de développer des outils qui aident les scientifiques et les autorités tunisiennes à mettre en place un véritable observatoire de l’Urbain, qui serait capable de travailler sur l’urbain et sur les villes durables dans toutes leurs complexités, en apportant de la donnée et de l’analyse sur là où on va.
		

