
Ses principaux adversaires sont Andrew Cuomo, ancien gouverneur devenu candidat indépendant, estimé à près de 30 %, et Curtis Sliwa, candidat républicain à environ 15-20 %.
La campagne de Mamdani capitalise sur la crise du coût de la vie à New York : logements hors de prix, transports publics saturés, garde d’enfants coûteuse. Il propose des mesures audacieuses telles que le gel des loyers, les bus gratuits et la garde d’enfants universelle, financées par une taxation accrue des plus riches et des grandes entreprises.
Cette orientation met en lumière un virage vers une gauche progressiste forte, qui surprend une classe politique démocrate traditionnelle comme un signal de renouvellement.
Pour sa part, l’opposition reproche à Mamdani son inexpérience à la tête d’une mégapole, ses prises de position « socialistes » et certaines affaires personnelles remontant à ses anciens tweets ou à son statut de locataire d’un logement à loyer stabilisé.
Au-delà de la course à la mairie, l’élection est scrutée comme un baromètre national avant les midterms de 2026. Le soutien tardif de Hakeem Jeffries, chef des démocrates à la Chambre des représentants, envers Mamdani, illustre la tension entre l’aile progressiste et l’appareil traditionnel du parti.
Un autre élément clé : le vote anticipé. À New York, le vote en avance – qui a commencé le 25 octobre – enregistre une participation beaucoup plus forte que lors d’élections précédentes.
Ainsi, l’élection de New York ne se limite pas à des enjeux municipaux : elle cristallise les questions de leadership, d’identité politique et de participation citoyenne dans une Amérique en mutation. Le 4 novembre pourrait symboliser une nouvelle ère pour la plus grosse ville américaine.


