L’économie mondiale présente des tensions marquées entre relance post-crise, défis géopolitiques et déséquilibres commerciaux. Les institutions internationales et les grandes puissances redéfinissent leurs prévisions face à l’incertitude.
Révisions à la baisse des prévisions mondiales
Le Fonds monétaire international (FMI) a ajusté ses perspectives : pour 2025, la croissance mondiale passerait de 3,3 % à 2,8 %, suivie de 3 % en 2026.
Cette révision s’explique par des tensions commerciales accrues, notamment entre les États-Unis et la Chine, et une incertitude pesant sur les investissements.
Commerce mondial & protectionnisme : retour des barrières
De nouvelles mesures protectionnistes relancent les craintes d’un ralentissement global.
Les États-Unis ont menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur certains produits importés dès novembre, en réaction à des restrictions chinoises sur les terres rares.
Résultat : perturbation des chaînes d’approvisionnement, recul des anticipations de croissance et montée des risques de stagflation dans certains secteurs.
Tendances sectorielles & signaux anticipés
Le secteur technologique est particulièrement exposé aux restrictions sur les exportations de semi-conducteurs et matériaux stratégiques.
L’inflation reste un défi, en particulier dans les pays développés où les pressions sur les prix des services se maintiennent.
La relance de certains accords commerciaux et discussions multilatérales pourraient atténuer certains effets négatifs si les tensions commerciales sont contenues.
Risques & incertitudes à surveiller
- Un nouvel emballement des droits de douane pourrait creuser le fossé entre grandes puissances.
- La volatilité financière est renforcée par l’ajustement des anticipations macroéconomiques.
- La capacité des pays émergents à soutenir leur croissance sera mise à l’épreuve dans ce contexte incertain.
La semaine écoulée est marquée par un net resserrement des perspectives économiques mondiales. Les institutions internationales mettent l’accent sur la coordination des politiques et la stabilité du commerce. L’équilibre reste fragile : tout nouveau choc commercial ou monétaire pourrait peser lourdement sur la dynamique globale.