Lundi, l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska en Suède a attribué le prix Nobel de physiologie ou médecine 2025 à Mary E. Brunkow, Fred Ramsdell et Shimon Sakaguchi. Ils ont été distingués pour leurs travaux sur la tolérance immunitaire périphérique, un mécanisme clé qui empêche le système immunitaire d’attaquer les tissus sains.
Une somme de 11 millions de couronnes suédoises
Les trois lauréats se partageront 11 millions de couronnes suédoises, soit environ 1,17 million de dollars. Cette récompense souligne l’importance de leurs recherches, qui offrent de nouvelles perspectives pour le traitement des maladies auto-immunes, telles que le diabète de type 1 ou la sclérose en plaques.
Avancées sur la tolérance immunitaire périphérique
La tolérance immunitaire périphérique joue un rôle essentiel dans la régulation du système immunitaire hors des organes centraux. Les travaux de Brunkow, Ramsdell et Sakaguchi ont identifié des cellules et des mécanismes qui empêchent l’auto-immunité. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles thérapies capables de rétablir l’équilibre du système immunitaire chez les patients souffrant de troubles auto-immuns.
Impact scientifique et médical
Leur recherche a transformé la compréhension de la régulation immunitaire et confirmé le rôle critique des cellules T régulatrices. Ces cellules empêchent les réactions immunitaires excessives et protègent l’organisme contre les attaques contre ses propres tissus. Les applications médicales potentielles incluent le développement de traitements plus ciblés et moins invasifs pour les maladies auto-immunes.
Une reconnaissance internationale
Ce prix s’inscrit dans la lignée des Nobel qui valorisent les découvertes fondamentales en médecine. Les travaux de Brunkow, Ramsdell et Sakaguchi renforcent la collaboration internationale en immunologie et démontrent l’importance de la recherche sur la régulation des réponses immunitaires.