Flottille SOUMOUDLa « Flottille du Courage – SOUMOUD – » poursuit sa mobilisation depuis la Tunisie. Composée de dizaines de navires et de militants issus de plus de 40 pays, cette initiative vise à briser le blocus israélien de Gaza en livrant des médicaments et du lait pour nourrissons. Après une escale remarquée à Sidi Bou Saïd, le convoi a rallié Bizerte, dernière étape avant le grand départ.

Un élan populaire en Tunisie

L’arrivée des bateaux depuis Barcelone a suscité un accueil chaleureux. Des foules se sont massées aux ports tunisiens, brandissant drapeaux palestiniens et slogans de solidarité. Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien affluent : « Vive la Tunisie et que vive la Palestine libre », écrit un internaute, tandis qu’un autre appelle : « Ô Dieu, protège la Flottille de la Résistance vers Gaza ».

Entre solidarité et tensions sécuritaires

Si l’ambiance est festive, la traversée reste sous haute tension. Un incendie suspect a été signalé sur l’un des navires à Sidi Bou Saïd, que les organisateurs attribuent à une attaque par drone israélien. Ces incidents rappellent les menaces qui pèsent sur le convoi, alors que les autorités israéliennes ont déjà exprimé leur opposition.

Une coalition internationale déterminée

Le mouvement rassemble des militants, artistes, journalistes et parlementaires. Plus de 200 participants composent la flottille tunisienne, dont 127 Tunisiens. L’initiative se veut à la fois humanitaire et politique, affirmant une solidarité transnationale avec Gaza malgré les risques encourus.

Départ retardé mais coordination renforcée

Prévu initialement cette semaine, le départ a été repoussé de quelques jours en raison de conditions météorologiques défavorables. Les organisateurs souhaitent un départ simultané depuis plusieurs pays européens – Espagne, Italie, Grèce et Tunisie – pour maximiser l’impact symbolique et médiatique.

Au-delà de la logistique, la « Flottille du Courage – SOUMOUD – » cristallise un débat plus large : comment conjuguer aide humanitaire et pression politique sur le conflit israélo-palestinien?