Un décret signé récemment par Donald Trump jette une ombre sur la Coupe du Monde 2026 que les États-Unis co-organisent avec le Canada et le Mexique. Le texte restreindrait l’entrée sur le territoire américain à certains ressortissants étrangers, déclenchant une vague d’inquiétude dans les milieux sportifs, diplomatiques et économiques.
Une menace logistique pour l’événement
Prévu pour réunir 48 équipes et des millions de spectateurs à travers les trois pays hôtes, le Mondial 2026 pourrait se heurter à d’importants obstacles. La limitation d’accès aux États-Unis compliquerait les déplacements des joueurs, des officiels de la FIFA, des médias et des supporters. À six mois du début des préparatifs logistiques, l’inquiétude grandit sur la capacité à maintenir l’événement dans de bonnes conditions.
Un risque économique majeur
Les retombées financières du Mondial sont colossales : tourisme, droits TV, sponsoring… les estimations parlent de plusieurs milliards de dollars. Un boycott partiel ou une remise en cause de la participation de certains pays compromettrait gravement ces prévisions. Les entreprises et les collectivités locales impliquées dans l’organisation craignent une crise de confiance et des pertes économiques significatives.
Tensions diplomatiques et appel au boycott
Des réactions virulentes ont rapidement émergé sur la scène internationale. Plusieurs pays envisagent déjà de boycotter les matchs se déroulant sur le sol américain. Une situation qui poserait un casse-tête à la FIFA, engagée dans une édition inédite à trois pays et qui comptait sur cette formule pour marquer une nouvelle ère d’ouverture.
Un coup politique signé Trump ?
Ce décret est également perçu comme une manœuvre électorale. En durcissant sa posture sur l’immigration, Donald Trump chercherait à faire plaisir à sa base électorale conservatrice. Mais en instrumentalisant un événement censé promouvoir l’unité à travers le sport, il risque de transformer la Coupe du Monde 2026 en symbole de division.