L’agence de Protection et de l’Aménagement du Littoral (APAL) vise la protection de 15% des côtes menacées par l’érosion maritime en Tunisie à l’horizon 2030, contre une moyenne de 10% réalisés jusqu’à ce jour, selon Mohamed Ali Turki, directeur technique à l’APAL.

Turki a précisé, lors d’une séance d’audition des représentants de l’APAL tenue, mardi, par la commission des secteurs productifs relevant du Conseil National des régions et des districts,  que la protection des plages nécessite beaucoup d’investissements et un entretien durable, rappelant qu’une grande partie de ces projets est financée par des dons internationaux.

Il a ajouté que les régions concernées par ces projets ont connu une amélioration significative au niveau environnemental, en plus d’une croissance de l’activité touristique et économique dans ces régions, ce qui est de nature à impulser le processus de développement régional, selon des données publiées par le conseil sur sa page officielle facebook.

Cette rencontre a mis en valeur les plus importants projets réalisés dans le pays, consistant notamment en des constructions rocheuses pour la protection outre les opérations d’alimentation artificielle par les sables pour les plages.

Les députés se sont interrogés notamment sur les grandes difficultés auxquelles est confrontées l’APAL. Ils ont insisté sur la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des citoyens, impliquant les différentes parties prenantes et les médias, pour mettre en valeur les plus importants projets de la protection et leur impact positif sur tous les niveaux économique et social, appelant à l’impératif de s’appuyer sur des indicateurs réels et précis.