
Cette nomination soulève toutefois des attentes et des défis considérables. Le gouvernement de transition devra inclure des ministres capables de représenter toutes les composantes de la société syrienne ou, selon Allouni, une équipe restreinte de technocrates. Ces derniers nécessiteront un soutien extérieur important pour faire face à une situation économique et humanitaire catastrophique :
Conditions de vie extrêmes : Plusieurs régions, y compris Damas, sont plongées dans l’obscurité et au bord de la famine. Même les bastions du régime, comme le littoral syrien, connaissent une grave insécurité alimentaire.
Problèmes urgents : La priorité sera de fournir des ressources essentielles, notamment des denrées alimentaires et des carburants, et de restaurer l’approvisionnement en électricité.
Sur le plan diplomatique, ce gouvernement provisoire devra également établir des relations avec la communauté internationale. La nomination d’un ministre des Affaires étrangères qualifié pour gérer les délégations étrangères, qui auraient déjà commencé à affluer vers la Syrie, est particulièrement attendue.


