Le décret n° 32 de l’année 2020 relatif au type de sacs plastique demeure en vigueur à un moment où une version mise à jour des exigences du décret est en cours de préparation, a souligné vendredi la ministre de l’Environnement Leila Chikhaoui Mahdaoui.

La ministre a présidé la réunion du comité de suivi pour préparer une étude sur le “renforcement des procédures politiques et juridiques afin de réduire les produits plastiques à usage unique”, dont la réalisation s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’eau et à l’environnement.

Le projet financé par l’UE vise à réviser le décret n° 32 de l’année 2020 relatif au contrôle des différents types de sacs en plastique interdits de production, de fourniture, de distribution et de détention sur le marché intérieur.

La Ministre a tenu une réunion de travail le 23 février 2024 consacrée à la mise en œuvre des exigences des deux accords conclus avec les boulangeries sur l’interdiction de la livraison du pain dans des sacs en plastique, appelant les professionnels à se conformer aux exigences de ce décret.

Les participants à la réunion ont souligné l’importance de faciliter les exigences pour l’application de ce décret conformément aux observations soulevées, de fait que la version mise à jour devrait être soumise dès que possible pour adoption.

Le ministère de l’Environnement a interdit depuis le dernier mois de Ramadan l’utilisation de sacs en plastique dans toutes les boulangeries et magasins vendant du pain en vertu d’accords de partenariat conclus entre le ministère de l’Environnement, la Chambre nationale des boulangeries et le groupement professionnel des boulangeries modernes.

Cette décision concerne les magasins vendant du pain, ainsi que les cinq mille boulangeries instaurées dans les différentes régions du pays, dont 3500 boulangeries utilisent dans leurs activités de la farine subventionnée et 1500 boulangeries modernes qui fournissent 10 millions d’unités de pain par jour.

Ces boulangeries fournissent leur pain dans 5 millions de sacs en plastique à usage unique par jour, selon les données fournies à l’occasion de la signature des conventions avec les syndicats des deux patronats