Le groupe pharmaceutique américain, Johnson & Johnson a accepté de payer environ 700 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites aux Etats-Unis pour la vente de talc accusé d’avoir causé des cancers.

L’accord de principe avec les bureaux des procureurs généraux de la plupart des États américains est une “étape importante” pour l’entreprise qui tente de “mettre raisonnablement l’affaire derrière nous”, a déclaré Joseph Wolk, directeur financier de l’entreprise cité mardi par le Wall Street Journal.

Le géant pharmaceutique qui maintient que l’accord ne constitue pas une reconnaissance de culpabilité, continue d’affirmer que ses poudres à base de talc ne contenaient pas d’amiante et ne provoquent pas de cancer.

Une quarantaine d’États américains avaient lancé une enquête sur la commercialisation de produits à base de talc. Le Nouveau-Mexique et le Mississippi ont intenté des poursuites contre Johnson & Johnson, alléguant des violations des lois sur la protection des consommateurs.

Ce règlement proposé avec les États ne concerne néanmoins qu’une partie du litige concernant la sécurité et la commercialisation des poudres de talc du groupe.

Cela ne résout pas les poursuites pour dommages corporels intentées par plus de 52.000 plaignants devant divers tribunaux américains contre J&J.

“J&J devra probablement dépenser des milliards de dollars supplémentaires pour résoudre le litige plus large”, indique le Wall Street Journal.

En 2023, l’entreprise a proposé de payer au moins 8,9 milliards de dollars pour résoudre les poursuites pour dommages corporels dans le cadre d’un plan de faillite déposé par une filiale, mais un juge des faillites a rejeté ce plan. Les analystes ont estimé que le coût final du règlement pourrait varier entre 10 et 15 milliards de dollars.