Le projet “pour un travail décent des travailleurs domestiques” a pris fin mardi à Tunis. Ce projet avait démarré depuis environ un an à l’initiative de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) en vue d’assurer la représentativité des travailleurs domestiques dans une structure syndicale qui défend leur droits.

La coordinatrice de ce projet qui est également membre du bureau national de la femme, au département de la femme, des jeunes travailleurs, des associations et des instances constitutionnelles au sein de l’UGTT a indiqué dans une déclaration aux médias en marge de la séance de clôture, que ce projet, financé par l’association espagnole de coopération pour la paix, a pour objectif la création de nouvelles structures pour assurer la défense de ce secteur à travers des représentativités syndicales.

“Ce projet avait démarré par la création d’une commission nationale dans le grand Tunis, avec la participation de plusieurs parties syndicales dans les domaines de la sécurité sociale et l’agriculture” a-t-elle précisé, ajoutant que des sessions de formation ont été organisées sur plusieurs thèmes dont la loi 37 de l’année 2021 portant sur l’organisation du travail domestique.

Elle a affirmé que des commissions similaires ont été créées à l’échelle régionale surtout dans les gouvernorats de Sfax, Nabeul, Jendouba, Bizerte et Kairouan, relevant que les statistiques officielles et non officielles font état de 40 à 50 mille travailleuses domestiques.

De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT Samir Cheffi, responsable du département de la femme, des jeunes et des associations a souligné à cette occasion, que ce projet a pour objectif de favoriser un travail décent aux travailleurs domestiques, signalant que la centrale syndicale s’emploie à introduire des changements structurels au niveau des relations professionnelles à travers des contrats de travail.