Une analyse de plus de 90 initiatives, alliances et partenariats, examinant la coopération intergouvernementale sur l’atténuation du changement climatique, huit ans après l’adoption de l’Accord de Paris, souligne que le paysage est fragmenté et manque de cohérence en termes d’objectifs.

“La coopération varie considérablement, d’une initiative à l’autre en fonction des intérêts, des avantages perçus et des coûts, et seules quelques-unes rassemblent un ensemble représentatif et diversifié de pays. Les pays développés dominent le paysage, même si certaines économies émergentes y participent activement, même si pas toujours là où cela compte”, lit-on dans ce rapport, publié par le World Resources Institute (WRI).

“La coopération progresse dans tous les secteurs économiques, l’approvisionnement énergétique étant le plus important. Le paysage est fragmenté et pas toujours cohérent en termes d’objectifs”.

“Presque tous les gouvernements sont membres d’au moins une initiative, cependant, seules quelques initiatives rassemblent un groupe de pays qui couvrent une proportion importante des émissions sectorielles concernées. La participation varie considérablement, d’une initiative à l’autre en fonction des intérêts et des avantages et coûts perçus”.

Les pays développés dominent le paysage, bien que certaines économies émergentes soient activement engagées, même si pas toujours là où cela compte le plus en termes de leurs émissions.

La plupart des initiatives (67%) ont été mises en place pour partager des connaissances, et seules quelques-unes visent l’adoption de politiques ou la réalisation d’objectifs au niveau national. Des objectifs quantifiés ont été identifiés principalement, pour l’approvisionnement énergétique, bien qu’il existe une grande variabilité dans les indicateurs utilisés et le niveau auquel ils ont été établis.

Un ensemble diversifié d’initiatives ont été lancées par des gouvernements et des entités non étatiques dans le but de promouvoir de faibles émissions et un développement résilient au changement climatique.

Pourtant, malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale, le monde n’est pas sur la bonne voie pour maintenir le réchauffement climatique à 1,5°C, constate le rapport.