Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a réaffirmé le souci de la Tunisie de booster la coopération en vue d’atteindre les objectifs fixés par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), partant du rôle-clé dévolu à cette institution dans l’instauration d’un système international ” équilibré et juste “.

Cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie tunisienne a saisi l’occasion pour mettre en valeur les programmes et les projets de coopération engagés par l’organisation onusienne dans l’objectif d’impulser le développement économique et social dans le monde entier.

Nombreux et variés, ces programmes n’ont de cesse de multiplier les opportunités d’emploi dans les pays, de promouvoir les niveaux de revenus, de développer les infrastructures et de renforcer la compétitivité des produits locaux.

Bien plus, ils ont favorisé le transfert des technologies et des industries intelligentes et contribué à booster les secteurs de l’innovation, de l’économie verte et des énergies renouvelables dans une perspective de promotion d’un environnement durable.

C’était dans une allocution adressée par le ministre Ammar via enregistrement aux participants à la Conférence générale de l’ONUDI, dont la vingtième session se tient dans la capitale autrichienne, Vienne, du 27 novembre au 1er décembre 2023.

Le ministre des Affaires étrangères a saisi l’occasion pour raviver la conscience mondiale sur les souffrances et les déboires de la population dans la bande de Gaza, soulignant qu’au moment de la tenue de cette conférence, plus de deux millions de palestiniens dans la bande de Gaza croupissent sous le joug de l’injustice et de la barbarie sioniste et s sont privés de leur droit à une vie digne et décente.

Leurs foyers sont réduits en poussière sous l’effet des bombardements massifs et indiscriminés, a-t-il lancé.

Le chef de la diplomatie tunisienne n’a pas hésité à qualifier les atrocités israéliennes de ” crimes de guerre ” et de ” génocide ” estimant que ces actes sont contraires aux principes du droit international et au droit international humanitaire.