Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin mai 2023, un déficit de 1.7 Mtep enregistrant ainsi une diminution de 8% par rapport à fin mai 2022, selon le rapport mensuel sur la Conjoncture énergétique pour le mois de mai 2023, publié par l’Observatoire national de l’Energie et des Mines.

Cette régression est expliquée essentiellement par la baisse de la demande d’énergie primaire, la production des hydrocarbures a joué, par contre, en défaveur de cette baisse.

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 53% à fin mai 2023 contre 52% à fin mai 2022.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 41% à fin mai 2023 quasi stable par rapport à fin mai 2022.

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 1.9 Mtep à fin mai 2023, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 7%.

Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Selon le rapport , les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 74% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires. A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une diminution de 2% à fin mai 2023 par rapport à la même période de 2022.

La demande d’énergie primaire a diminué entre fin mai 2022 et fin mai 2023 de 7% : la demande du gaz naturel a diminué de 10% alors que celle des produits pétroliers a enregistré une baisse de 5%.

A signaler que la demande en gaz naturel a diminué de 10% suite à la limitation des achats du gaz algérien. Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’électricité.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passée de 48% à fin mai 2022 à 50% à fin mai 2023.

Par contre, la part de gaz naturel est passée de 52% à fin mai 2022 à 50% à fin mai 2023.