La lagune de Ghar El Melh et son observatoire scientifique OMELI ont été inclus dans le réseau mondial des sites de démonstration d’écohydrologie par le comité scientifique du Programme hydrologique intergouvernemental (PHI) de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Ghar el Melh devient ainsi le premier site côtier de démonstration écohydrologique de l’UNESCO en Afrique et en Méditerranée”, indique Dr Oula Amrouni, chercheuse à l’Institut national des sciences et technologies de la er (INSTM) et coordinatrice régionale du programme Medfriend-Unesco.

Créés depuis 2011 par le PHI, les sites de démonstrations écohydrologiques sont des bassins versants où l’on applique des solutions basées sur la nature favorisant une meilleure gestion durable des écosystèmes aquatiques.

Les bonnes pratiques d’écohydrologie doivent prendre en compte certains aspects dont essentiellement l’amélioration de la qualité et la quantité de l’eau ainsi que la préservation de la biodiversité.

Selon Dr Oula Amrouni, cette nouvelle classification permettra à l’observatoire OMELI de recevoir des fonds et un soutien technique de l’Unesco afin de mener des études sur la vulnérabilité de l’écosystème littoral.

Lancé dans le cadre de la collaboration entre l’Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM), et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l’observatoire OMELI vise à instaurer une meilleure Gestion intégrée de l’eau dans les zones lagunaires et littorales en Méditerranée et en Afrique.

En 2018, Ghar El Melh est devenue la première ville arabe et nord-africaine sur la liste des villes Ramsar.

Un site Ramsar est une ” zone humaine d’importance internationale” désignée par la Convention de Ramsar qui est un traité international pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides. Il vise à mettre fin à la perte progressive de zones humides et de développer leur rôle économique, culturel et scientifique et leur valeur récréative.