Une campagne visant à faire connaître le projet “Pour une approche globale de la gouvernance des migrations et de la mobilité de la main-d’œuvre en Afrique du Nord” (THAMM), au titre de 2022, a démarré jeudi 20 octobre 2022, dans les centres de formation professionnelle de quatre gouvernorats, à Jendouba.

Dans le cadre de ce projet mis en œuvre par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et l’Office français de l’immigration et de l’intégration, 20 visites ont été programmées au cours des années 2022 et 2023 afin de présenter le programme aux apprenants de la formation professionnelle relevant de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle, selon un communiqué de l’Agence dont une copie est parvenue à la TAP.

Le programme dont la première phase a démarré en décembre 2022, vise à favoriser une migration régulière et une mobilité de la main-d’œuvre mutuellement bénéfiques pour les pays d’Afrique du Nord, et en particulier à maximiser les avantages de la migration et de la mobilité de la main-d’œuvre pour les pays d’origine et de destination, ainsi que pour les travailleurs migrants, hommes et femmes, et leurs familles.

Le programme régional contribue également à améliorer la gouvernance des migrations de main-d’œuvre et la protection des travailleurs migrants en Afrique du Nord.

Il vise, également, à améliorer les mécanismes d’évaluation, de reconnaissance et de certification des diplômes dans le but de faciliter le mouvement des diplômés et des travailleurs qualifiés et leur intégration sur le marché du travail international en faisant correspondre les programmes d’apprentissage et de formation avec les programmes européens et américains.

THAMM poursuit l’objectif général d’accroître la mobilité professionnelle circulaire entre la Tunisie d’une part, la France et les Etats européens intéressés d’autre part.

La migration circulaire implique la possibilité pour toute personne engagée légalement dans un parcours migratoire, d’envisager des périodes de sa vie en Europe et d’autres en Tunisie, sans caractère irréversible. Le principe de base de la migration circulaire est qu’elle doit bénéficier à toutes les parties prenantes : aux migrants, aux pays de séjour et aux pays d’origine.