
Le premier prix “catégorie inventeur” a été décerné à Basma Hadj Kacem, professeure universitaire chercheuse au Centre de biotechnologie de Sfax pour son invention d’une préparation pharmaceutique à fort pouvoir antihémorragique.
Les deuxième et troisième prix ont été attribués respectivement à une équipe de l’Arabie saoudite – pour avoir inventé un outil d’identification des inclinaisons oculaires -, et à une équipe koweitienne – pour l’invention d’engins spatiaux à base de technologie IOT.

“Cette application aide le médecin à faire ses diagnostics et à identifier la maladie”, a déclaré la représentante de l’équipe lauréate, Yosr Ghozi, chercheuse.
Les deuxième et troisième prix, dans cette même catégorie, ont été décernés à la Jordanie pour des recherches relatives à une conception de circuits intégrés basse tension et à des applications de nanotechnologie en médecine.
S’agissant de la 3ème édition du concours national de l’invention, des prix ont été accordés à l’Institut Pasteur de Tunis (1er rang), au Centre de biotechnologie (CB) de Sfax et à CB Borj Cedria.
Des prix ont aussi été décernés à des inventeurs indépendants. Le premier prix a récompensé une invention d’un système numérique d’avertissement vocal des conducteurs routiers par des panneaux de signalisation routière numérique infrarouge.
Les deux autres gagnants ont été récompensés pour leurs inventions relatives respectivement à un alternateur à hélice qui recharge les batteries des voitures électriques et à un bas imperméable et fixateur de prothèses de jambe.
“L’Afrique et surtout les entreprises africaines, notamment les PME et les startups, devraient saisir les opportunités de la recherche et l’innovation pour mieux se positionner dans le contexte des bouleversements technologiques”, a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, à l’ouverture de la conférence.
Selon lui, “l’Afrique ne doit pas rater la révolution technologique comme elle a fait lors de la révolution numérique. En effet, l’Afrique, à l’image des pays en voie de développement, a subi de plein fouet la fracture numérique parce qu’elle ne s’y est pas préparée à l’avance”.
La Tunisie a investi dans les ressources humaines depuis des décennies, a laissé entendre le ministre, soulignant la nécessité, dans l’avenir, de valoriser davantage les résultats des recherches.
 
		

