Des cas de maladie hémorragique épizootique (EHD) ont été enregistrés en ce mois d’août chez les bovins, selon les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture.

Dans un communiqué rendu public mercredi 17 août 2022, le département de l’Agriculture assure que c’est une maladie virale qui touche les bovins et qui a les mêmes symptômes que la maladie de la langue bleue ou la fièvre catarrhale ovine (FCO).

Mais pas d’inquiétude, car elle reste une maladie animale qui ne se transmet pas à l’homme, apparue en Tunisie et au Maghreb en 2006. elle est transmise par certains moustiques (culicoïdes).

“Les changements climatiques qu’a connus la Tunisie au cours de la dernière période entre la hausse remarquable des températures et les pluies enregistrées dans certaines régions ont entraîné la prolifération d’insectes porteurs de maladies animales”, expliquent les spécialistes du ministère de l’Agriculture qui appellent les élévateurs à protéger leurs animaux des maladies transmises par les insectes, en appliquant un certain nombre de consignes.

Il s’agit de les placer à l’intérieur d’abris protégés, surtout avant le coucher du soleil et après le lever du soleil, avec la nécessité d’installer des moustiquaires sur toutes ouvertures dans les étables et de lutter contre les insectes vecteurs de maladies, en éliminant les eaux stagnantes aux abords des abris pour animaux, tout en pulvérisant les bovins de pesticides non permanents et non nocifs pour l’équilibre écologique.

Il s’agit aussi, d’éviter l’accumulation d’engrais naturels dans les exploitations et de pulvériser les animaux, de produits qui éloignent les insectes.

Les services vétérinaires ont appelé les éleveurs à informer de tout cas suspect et de contacter les commissariats régionaux au développement agricole en cas de constatation des symptômes de la maladie (température élevée, rougeur des membranes, gonflement de la tête…).

Ils ont également, recommandé de recourir au vétérinaire privé le plus proche dès l’apparition des premiers symptômes et de ne pas prodiguer de soins sans avis médical.